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LES ICONES ET LES SAINTS
Costion NICOLESCU *

La première icone, d'après les écritures ecclésiastiques, le Fils, le Visage de « Dieu », apparu avant les siècles au sein de la Sainte Trinité. Ce visage s'imprime à sa naissance dans le cœur de l'homme et rien ne peut l'effacer. C'est le visage d'après lequel a été conçu Adam. Et la ressemblance, dans laquelle l'homme doit croire, signifie la multiplication de sa brillance. »Au début des temps, le mot est descendu en Adam. » . Le Saint et l'Evangéliste Luca, médecin et peintre, a peint pour la première fois, inspiré par le Saint Esprit, l'Icone de la Vierge.
La conception d'une icone. Le peintre d'icones qui pense se mettre au travail pour peindre une icone, doit, tout d'abord prier à tous les saints qu'il veut peindre, en demandant leur aide, leur support, leur inspiration et leur bénédiction. Surtout dans la peinture du visage des saints il a besoin de leur aide et que ces saints lui transmettent l'Esprit. Sans prière et sans dévotion, il y aura seulement un portrait. Savu Moga, avant de commencer le travail sur une icone, priait et jeunait deux jours. Ceux à qui était destinée l'icone devaient, eux aussi prier en même temps avec le peintre et jeuner pendant sa conception. On ne peint pas d'icones pendant les fêtes religieuses. Le prêtre arrose l'icone avec de l'eau bénie et c'est vraiment le moment de sa sanctification, il s'agenouillé devant, et il l'embrasse.
La conception - pour avoir un enfant, la paysanne demande conseil à sa mère, à sa belle-mère ; elle est conseillée d'avoir confiance en Dieu, et comment doit-elle prier devant l'icone de la Vierge. Après la naissance d'un enfant, une icone reste quarante jours à la tète de cet enfant, et dans une chemise, on met un peu de charbon, un peu de pain et un peu d'ail. Après le bain-baptême on présente l'enfant baptisé devant l'icone et après quarante jours, on présente le même enfant devant toutes les icones de l'église ce que signifie son entrée dans l'église.


Les noces .Quand la jeune-mariée est conduite vers sa nouvelle maison, devant le cortège il y a une icone de la Vierge, comme une preuve spirituelle que la Vierge et son Fils sont présents à ces noces, comme ils l'ont été à Canna Galilée. Ceux qui se marient, choisissent un saint comme protecteur de la famille. Quand les parents du jeune marié, accompagnés par le jeune-homme vont pour demander la main de la jeune-femme, ils portent une icone de la Vierge ou de n'importe quel saint. A la fête de noces, on faisait cadeau l'icone de la Vierge avec son Fils dans ses bras, ou celle qui représente la scène de la naissance du Fils, comme signe de la fertilité dans le futur mariage.
La mort. Les ancêtres mouraient en ayant une icone ou une croix sur la poitrine pour montrer que le chrétien rend son âme à Jésus dans lequel il croit et à qui il confie son âme ; la croix ou l'icone est un bouclier et une arme contre les mauvais anges (ceux qui cherchent à prendre les âmes des morts) et ce sont les médiateurs devant Dieu.
Quand deux voisins veulent se concilier, ils se font cadeau une icone. Pour se protéger contre les dangers, (des guerres, des maladies, de la sécheresse, des épidémies, de la famine...,) on demandait de l'aide aux icones. Chaque icone de saint porte le symbole de son pouvoir : Saint Stelian garde les enfants restés sans surveillance pendant que les parents sont au travail des champs ou à d'autres travaux ; Saint Tréphone est le patron des jardiniers, il chasse les souris et les sauterelles. Saint Pierre est le patron des boulangers. Saint Eustache est le patron des chasseurs, Saint Nicolas est le patron des pécheurs et des filles sans dot. Saint Job est le patron des apiculteurs. Les saints des saisons : Saint George protège le printemps ; La Vierge protège le riche été fertile ; Saint Démettre est le patron de l'automne et Saint Nicolas annonce l'arrivée de l'hiver
*Costion Nicolescu, Catalogue-Exposition des Peintres d'icones de Roumanie du Musée du Paysan Roumain, Bucarest, 2003.

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L'ART DE L'ICONE - UN SOMMET DE L'ART  
Horea BERNEA*

Celui qui a affirmé, il y a beaucoup de siècles, que « la peinture est la sœur cadette de la mystique » pensait, sans doute, au peintre d'icones ; donc, par la peinture, on réalise la mystique. C'est une voie plus inhabituelle - c'est la sœur cadette. Ce n'est pas la mère, qui est la prière. C'est une subordination. En tout cas, pout tout peintre et pout tout homme d'art, comment qu'elle soit regardée, l'icone reste un moment de cime, un sommet de l'art.
Je sais maintenant avec précision que le succès est sur et, si j'avais une classe de peinture, c'est cela que je leur apprendrais. Avant qu'ils apprennent autre chose, ils devraient apprendre pourquoi nous peignons, pourquoi l'art préoccupe l'homme. Tout ce qu'il y a dans l'Eglise doit être un reflet de l'Evangile. A présent, seulement les mots sont restés et tout ce qu'il y avait de bon dans l'Evangile est falsifié, vidé de sens.

Allez à Chartre! Là, vous verrez comment a évolué l'Occident. Là, au deuxième sursol, on à découvert la première église de Chartres, qui ressemble exactement à l'église « Saint Antoine » de Hanu lui Manuc de Bucarest. Donc, à cette date, tous ont été les mêmes; après ce moment-là, les uns sont partis dans une autre direction. Il est évident: tant on avance en profondeur dans l'art, dans tout phénomène catholique on découvre les chrétiens du début, qui étaient tous pareils. En s'éloignant, ils ont perdu. Mais, ils ont-après une triste expérience-autour de Chartres-seulement des magasins avec des icones byzantines.
Pour cela j'affirme que la culture peut nous sauver! Ceux qui nous connaissent peuvent nous sauver. Il y a seulement un détail : ceux qui connaissent-parlent, et ceux qui ne connaissent pas- gouvernent et ils sont certains avoir raison.
*Article de presse-fragment accordé par Horea Bernea, directeur du Musée du Paysan Roumain-Bucarest, 1977

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L'ART SACRE DES ICONES
par Ioan BORLEAN *

L'art sacre des icones n'a pas été invente par des artistes. Il s'agit d'une institution reçue des Saints Parents, à travers la tradition de l'Eglise (le VII Synode).

La représentation de Dieu sur des icones dans Sa forme matérielle sert à convaincre les hérétiques qui prétendent qu'il n'est pas devenu Homme que dans l'imagination, pas en réalité. Les fresques, les icones, les objets de culte qui se réunissent dans la même vie secrète sont intègres au mystère liturgique; une icone ne peut jamais être comprise au dehors de cette intégration.

L'icone devient sacrée par le nom de Dieu et par celui de Ses amis, et pour cela elle reçoit la grâce divine. La ou il y a le nom de Dieu il y a aussi un des lieux de Sa présence. L'icone est le nom païen, Jésus- Christ est l'image- le Dieu invisible, autrement dit, l'humanité de Jésus- Christ est l'icone de Sa divinité invisible, elle est “ l'image de l'Invisible ”. L'icone de Jésus- Christ apparait comme l'image simultanée de Dieu et de l'homme, l'icone de Jésus- Christ dans Son intégralité, de Dieu- Homme.

Le Fils Jésus- Christ intégral est “ resplendissement “, “ sceau ”, “figure ”, la seule icone de Dieu. L'icone des saints ne pose plus le problème christique des deux natures, mais celui des deux corps- terrestre et céleste. Le corps terrestre, déjà divin, précède celui céleste, l'icone suggérant l'image réelle pour l'éternité que Dieu contemple; dans cette ressemblance avec le céleste se trouve la présence hypostatique d'un saint. Ce n'est pas l'icone qui est belle, mais la vérité que descend en elle et qui se couvre de son charme.
Par son imperfection empirique, l'icone suggère l'achèvement en filigrane, elle rappelle à l'homme qu'il est l'image de Dieu, ange incarné et créature céleste, par son réaction originaire. Dire la vérité, les icones sanctifie les yeux de ceux qui voient et élèvent l'esprit à la connaissance mystique de Dieu. La lumière taboriqué transforme l'icone dans l'argument iconographique de l'existence de Dieu. Jamais l'homme n'a pu inventer l'icone; si l'homme aspire à la Beauté c'est parce qu'il est déjà entoure de Sa lumière, si l'homme pense a Dieu signifie qu'il pense déjà a l'intérieur de la raison divine, que Dieu se trouve déjà en lui.
*Le catalogue de l'Exposition permanente de la Vadu Izei, Roumanie
*Bibliographié - “L'artde l'icone ”- Paul Evdochimov ,Bucarest,1993.

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